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L'autel des artistes de Panam, une initiative de la Compagnie Isaac & Jade. Le 23 Fev2023 nous avons été à la rencontre de  Jean Claude Naimro, chez lui à Paris, le mythique clavier de Kassav en interview à domicile pour la rubrique ‘’Interview news ‘’ de à compagnie Isaac et Jade sur L’autel des artistes de Panam.

Jean-Claude Naimro, piano solo

Depuis plus de quarante ans, Jean-Claude Naimro est le claviériste, avec un son immédiatement reconnaissable, du groupe Kassav. On a pu l'entendre dans des univers très divers, Sam Fan Thomas, Alain Marlin, Peter Gabriel, Marie-José et Roger Clency... Sans abandonner Kassav, le musicien martiniquais développe son projet solo. L'autel des artistes de Panam l'a rencontré chez lui peu avant son concert au Trianon, à Paris, le 18 mars.  L'occasion de revenir sur une carrière aussi riche que prolifique.

Il est l'un des piliers du son Kassav mais pendant longtemps il est resté un peu caché derrière ses camarades. Aujourd'hui Jean-Claude Naimro sort de l'ombre avec une tournée intitulée « Digital tour ». Le pianiste est né le 4 août 1951, à Saint-Pierre, à la Martinique. Fils d' un professeur de français, qui fut directeur du centre régional de documentation pédagogique de Martinique, et d'une employée de banque au Crédit martiniquais, le petit Jean-Claude n'a pas une vocation particulière pour la musique.  « Aussi loin que remontent mes souvenirs ce n'était pas un objectif pour moi quand j'étais gosse. »  Pourquoi donc a t-il emprunté cette voie? Tout simplement parce qu'il y avait un piano à la maison à Fort-de-France. « Dès huit ans, je me suis assis et je me suis mis à jouer et à aimer ça un peu plus d'année en année. C'est parti comme ça. »  Ainsi, Jean-Claude fera des études de piano classique sous la houlette de mademoiselle Danel et d'Alice Nardal Eda-Pierre, mère de la chanteuse d'opéra Christine Eda-Pierre. Il est scolarisé au lycée Schoelcher à Fort-de-France. Jean-Claude échouera au Baccalauréat mais aura 20/20 en musique, comme il le raconte dans l'émission « Ma parole » sur la chaîne Outre-mer la Première au micro de Cécile Baquey.  Pour l'anecdote, un de ses camarades de promotion au lycée Schoelcher est le futur journaliste Edwy Plenel, dont le père Alain, fut vice-recteur de Martinique de 1955 à 1960 et milita, au prix de sa carrière, contre le colonialisme français aux côtés d'Edouard Glissant et d'Aimé Césaire. Mais c'est une autre histoire. De son côté, Jean-Claude fait ses gammes dans les années 1960 avec des copains musiciens. «J'ai fait partie  d'un premier groupe, puis pendant  trois ou quatre ans un deuxième qui s'appelait les Cocoanuts jusqu'au bac » Les Cocoanuts (ou noix de coco), dont font partie les frères Alpha, Jean-José et Jacky, avaient, selon les mots de Jean-Claude Naimro, un côté « avant-gardiste » dans le sens où « il y avait déjà plusieurs chanteurs comme ce qui se fait maintenant. Les featuring d'artistes n'existaient pas à l'époque. Il y avait un chanteur dont le répertoire était plutôt constitué de biguine et de mazurka, une chanteuse qui assortissait la biguine à la variété française, les chansons d'Édith Piaf et un autre qui reprenait les standards américains. On n'avait que seize ou dix-sept ans mais on était très organisés pour notre âge. Quelqu'un s'occupait de nous décrocher des contrats, un autre gérait le peu d'argent qu'on gagnait. » De cette période d'apprentissage et de découverte musicale Jean-Claude a conservé un disque « collector » le 45 tours daté de 1968 Le vent de mon pays  édité par Sonovox records, quasiment introuvable aujourd'hui. Sur une reprise de Cold sweat de James Brown on peut déjà entendre un solo de piano caractéristique du futur claviériste de Kassav.

https://www.youtube.com/watch?v=QGd6HYjHR1o&embeds_euri=https%3A%2F

Accompagnateur versatile

Un an plus tard, Jean-Claude Naimro s'installe à Paris pour intégrer une école de musique. Il accompagnera nombre de chanteurs et chanteuses « par ci par là au gré des opportunités. Ça ne s'est pas fait d'un claquement de doigts », insiste t-il. Parmi ses premiers engagements professionnels, Eddie Constantine, célèbre acteur et chanteur américain de music-hall, Alan Deloumeaux alias Alan Shelly, chanteur de soul guadeloupéen, un peu oublié aujourd'hui, qui a été accompagné par un certain Manu Dibango ou encore la chanteuse noire américaine vivant à Paris Nancy Holloway, très populaire en France dans les années 1960. Jean-Claude Naimro rencontre aussi le bassiste de Martin Circus Bob Brault, avec lequel il fonde le groupe de jazz-rock Mozaique en 1974. En 1976, il jouera avec Eddie Mitchell, puis partira l'été sur les routes avec la troupe de Michel Fugain, dont le célèbre Big Bazar venait de se dissoudre en 1977. « Tous ces épisodes ont été assez courts, ça a duré un an maximum à chaque fois. C'est comme aujourd'hui, chacun trouvait des jobs. Pour moi, c'était une façon de gagner ma vie. Comme j'étais plutôt doué, j'accompagnais des gens pour survivre. Je n'avais pas en tête de faire carrière dans la musique. Ce qui me passionnait vraiment c'était la course automobile, tout en sachant pertinemment que j'avais une chance sur un million d'y arriver! », nous raconte avec lucidité Jean-Claude Naimro. La période Fugain qui n'a duré que quelques mois lui laissera un très bon souvenir: « C'est quelqu'un d'extrêmement humain et gentil. On avait des caravanes autour d'un chapiteau et on se déplaçait d'une ville à l'autre. Il venait nous voir l'après-midi, on jouait à la pétanque. Nos compagnes allaient au marché, chacun faisait sa petite cuisine et passait dans la caravane de l'autre. »

Jean-Claude a connu « Tonton Manu » Dibango l'année suivante. Celui-ci travaillait déjà avec le futur  batteur de Kassav Claude Vamur. La collaboration avec Manu Dibango a duré trois ou quatre ans. Parallèlement, Jean-Claude joue avec la chanteuse sud-africaine Miriam Makeba. Mais cet entre-deux périlleux entre deux jobs fera long feu. « Est arrivé le jour où les deux avaient un concert important. J'ai choisi de me faire remplacer chez Miriam Makeba. Le lendemain, j'étais viré par Miriam et je suis donc resté un peu plus longtemps chez Manu. » De la période Makeba, il se remémore d'avoir passé un mois chez elle à Conakry où elle vivait comme réfugiée politique ayant fui le régime d'Apartheid en Afrique du Sud et la ségrégation aux Etats-Unis: « Peu d'artistes vous accueillent sous leur toit. Elle n'a pas voulu que j'aille à l'hôtel. Je suis resté une quinzaine de jours chez elle et c'est là que j'ai connu son mari le Black Panther Stokely Carmichael qui s'est fait rebaptiser Kwamé Turé. J'ai aussi rencontré Harry Belafonte à New York lors de son jubilé un an plus tard. À Conakry, on passait nos soirées à écouter les anecdotes de Miriam sur le racisme aux États-Unis. Un  jour, elle est allée dans une piscine d'un grand hôtel et l'eau a été vidée après qu'elle soit sortie. »

https://www.youtube.com/watch?v=9rg8oT81vWE

L'aventure américaine

En 1979, Naimro connaît une parenthèse enchantée et inattendue en restant une année entière dans le quartier de UCLA à Los Angeles, aux États-Unis. La raison? « À l'époque j'accompagnais un chanteur guadeloupéen Harold qui m'a ramené dans ses bagages. Celui-ci a voulu  enregistrer à Los Angeles avec les plus grands musiciens américains de l'époque. Il était sponsorisé par un producteur milliardaire, marié à une comtesse italienne. » Prévu pour durer deux mois le projet s'éternisera car les musiciens, dont certains sont basés dans d'autres villes comme Chicago ou New York ne sont pas libres au même moment. « Au casting, il y avait Wah Wah Watson à la guitare, Gene Page, l'arrangeur de Barry White, à la direction artistique, une équipe de cuivres bien précise... Dans l'intervalle, je suis resté aux frais de la princesse à me dorer la pilule et à voir des concerts. » sourit Jean-Claude Naimro. Mais l'histoire ne s'arrête pas là. Grâce à une choriste d'Aretha Franklin qui sort à l'époque avec Harold, Jean-Claude se retrouve invité à la boîte de nuit The Roxy pour l'anniversaire de Stevie Wonder, en présence notamment des Jackson Five et Diana Ross. « J'ai aussi été à celui de Mohamed Ali. J'ai pu lui parler cinq minutes. Comme par hasard, ce sont les deux personnes que j'admire le plus au monde, Stevie dans la musique et Mohamed Ali dans le sport.  Ça a été une année fabuleuse. J'ai aussi rencontré le producteur de Donna Summer, c'était l'époque du disco. » Le comble c'est que l'album, certainement somptueux, qui sera finalement gravé à Los Angeles par Jean-Claude Naimro et ses prestigieux pairs musiciens... est resté, pour des raisons obscures, dans les tiroirs.

https://www.youtube.com/watch?v=Ebutthv6Fp4

Du Makossa à Kassav

Au cours de la décennie suivante, Jean-Claude Naimro, qui fait partie avec le bassiste Michel Alibo, des musiciens antillais de studio particulièrement prisés va enregistrer avec la plupart des artistes camerounais sur Paris, Guy Lobé, Moni Bilé, André-Marie Tala (Je vais à Yaoundé), Ben Decca, Dina Bell... « Pour une raison simple, c'est que le piano est un instrument qui coûte cher. Les musiciens camerounais se dirigent plus naturellement vers la batterie, il suffit de petits fûts pour s'entraîner ou la basse.  J'ai  d'abord enregistré avec un ou deux artistes et de fil en aiguille mon nom a circulé. Comme je suis parti à Douala avec Manu Dibango ça m'a donné encore plus de notoriété et on m'a appelé de plus en plus. J'ai pratiquement travaillé avec tous ceux de l'époque au cours de cette décennie. »

Beaucoup de gens l'ignorent mais c'est lors de ces sessions d'enregistrement au studio Johanna à Bagnolet, qui aujourd'hui n'existe plus, que Jean-Claude Naimro a fait une rencontre déterminante pour la suite avec un certain... Jacob Desvarieux. « Jacob travaillait aussi au studio comme arrangeur et guitariste pour des musiciens africains.On ne se connaissait pas du tout. J'ai entendu parler de lui et vice versa. Un jour, il m'a proposé de participer à l'album de Georges Décimus La vie (1983) Pour l'anecdote, sur cet album, Patrick Saint-Eloi, qui n'est alors pas encore célèbre, joue des percussions. Entre Jacob, le requin de studio, le bassiste Georges Décimus (cofondateurs de Kassav avec Pierre-Édouard Décimus en 1979) et Jean-Claude Naimro naîtra une belle alchimie musicale qui se poursuivra avec Kassav. « Ce sont les hasards de la vie, la mayonnaise a bien pris entre nous et l'aventure est partie comme ça. Avec Kassav, les codes de la musique antillaise commençaient à changer. Jusqu'ici, celle-ci se faisait de façon très spontanée au niveau des choeurs, des cuivres... Qu'on le veuille ou non les Américains donnent le ton en matière de musique et comme eux, Kassav a adopté les boîtes à rythme. Forcément, les choeurs et les cuivres étaient plus en place. J'ai trouvé cette manière de bosser portée par Jacob, qui était un précurseur, assez intelligente. On peut programmer sur une boîte à rythme des congas et ensuite faire jouer le percussionniste en live. À l'arrivée, vous obtenez un résultat cent fois plus intéressant que ce qui se pratiquait avant. On avait vraiment un temps d'avance sur le reste des groupes caribéens de l'époque.» 

https://www.youtube.com/watch?v=Gc2XuKcY0sU

Kassav réalise aussi l'union entre les deux îles soeurs la Martinique et la Guadeloupe séparées par trois cent kilomètres, avec des Guadeloupéens, les frères Décimus, Patrick Saint-Eloi, Jacob Desvarieux, le batteur Claude Vamur et des Martiniquais Jocelyne Béroard, Naimro, Jean-Philippe « Pïpo » Marthély. « Cela n'a jamais existé qu'avec nous. La raison première c'est que ça s'est fait à Paris. C'est le fait d'être dans cette ville qui nous a permis de faire un groupe avec des Antillais, Guadeloupéens et Martiniquais, sans calcul aucun. Ce qui importe c'est le talent de la personne et non ses origines. »  En 1986, le disque Gorée, sous le nom du tandem Desvarieux-Décimus, est une étape forte dans le pont entre la Caraïbe et  l'Afrique. Gorée, en référence à cette île du Sénégal d'où partaient les esclaves lors de la traite négrière. « Ce lien avec l'Afrique a touché chacun des membres de Kassav Je ne pense pas qu'avant nous des Martiniquais et des Guadeloupéens aient mis les pieds en Afrique pour jouer de la musique. On a commencé par un premier concert à Abidjan, en Côte d'Ivoire, en 1985, où on a été accueillis comme des dieux vivants. Alors que chez nous on commençait à être connus. Après ça on a été au Cameroun et au Sénégal. Aller à Gorée et voir d'où sont partis les esclaves pour arriver chez nous ça a forcément eu des conséquences sur notre musique. Des choses se sont réveillées en nous. De l'autre côté, rythmiquement, nos musiques antillaises ont aussi parlé aux Africains. Jacob, Georges, Jean-Philippe, Patrick ou moi composons différemment mais avec une consonance qui se retrouvait dans Kassav. C'est ce qui a fait notre force, cette pluralité contenue dans un moule unique.  »

https://www.youtube.com/watch?v=cSN5AzyHP3M

Kolé Séré et Baby Doc 

De ce moule sortira notamment la fameuse composition de Jean-Claude Kolé séré immortalisée dans Siwo de Jocelyne Béroard et qui sera reprise par Philippe Lavil un an plus tard. « C'est un morceau que j'ai composé rapidement mais il n'y a pas de règle. Une idée vient parfois tout de suite, parfois elle prend trois mois. » Ironiquement, l'inspiration  de cette chanson d'amour viendra en Haïti, en plein marasme politique, avec la destitution, sous la pression de l'administration Reagan, du dictateur François Duvalier dit « Baby Doc ». Ce dernier fuira pour la France le 7 février 1986. Et Kassav dans tout ça? « On était  bloqués à l'hôtel en Haïti sans savoir si on pourrait faire un concert prévu le samedi. », se rappelle Jean-Claude Naimro. « Comme je m'ennuyais, j'ai pianoté sur mon petit clavier et cette mélodie est sortie comme ça. Si je pouvais faire dix morceaux comme ça chaque mois j'en serai le plus heureux mais ça ne se passe pas comme ça! Quand on est en tournée en Afrique et qu'on arrive trois jours avant le concert on a le temps de composer. Georges et Jacob, dans leur chambre d'hôtel, avec leur guitariste acoustique, pour moi, avec le clavier c'était plus compliqué, ont beaucoup composé en fixant des idées sur un enregistreur cassette. Ils pouvaient les peaufiner ensuite, au retour à Paris. »

Le miracle Kassav

Plus de quarante ans plus tard, Kassav existe toujours, ce qui relève du miracle, grâce aux personnalités complémentaires de chacun. 

« Au départ, décrypte Jean-Claude Naimro,  Jacob c'est le patron. Au fur et à mesure cette notion s'est estompée dans le sens où chacun a pris ses marques avec une fonction précise, un peu comme dans un gouvernement. Jacob, c'est le studio et les médias, Jocelyne, les médias et la mémoire du groupe et c'est une parolière émérite. Patrick c'était le « cool », il prenait toute son importance sur scène parce qu'il vivait retiré. « Pipo » c'est l'ambianceur, le chef d'orchestre sur scène. Georges aplanit les problèmes, parle aux uns et aux autres. Moi, je fais un travail en coulisses à préparer les répétitions, les mises en scène. » Malgré la disparition de Patrick Saint-Eloi en 2010 et celle de Jacob Desvarieux en 2021 et l'AVC de « Pipo » Marthély, la pandémie, le groupe est toujours là. « Après le décès de Jacob on ne savait pas trop quoi faire.  On a dû trouver une manière de rebondir. Soit on arrêtait tout soit on trouvait une manière de prolonger cette  belle histoire. On le fait sous la forme d'une  

tournée d'hommage à Jacob. Celle-ci commencera le 13 mai au festival de jazz de Sainte-Lucie. La suite de Kassav sera dictée par beaucoup d'éléments que je ne possède pas. »

https://www.youtube.com/watch?v=I4On7vHE09o

En attendant la tournée de Kassav, après un premier concert réussi à l'Atrium en Martinique, avec Pipo en guest, Jean-Claude Naimro sera sur scène au Trianon à Paris le 18 mars. L'artiste n'en est pas à son coup d'essai en solitaire. Jean-Claude a sorti notamment un premier album solo remarqué en 1985 En balaté mais aussi Digital dread en 1996 avec Papa Wemba en invité sur un titre Ou pèd la klé. Sur la scène du Trianon, il a convié Jocelyne Béroard et Georges Décimus, bien sûr, mais aussi Ralph Thamar, Tony Chasseur; Cindy Marthély, fille de Pipo, et Greg'z pour la nouvelle génération: « J'avais envie de monter sur scène pour m'évaluer moi-même, savoir ce que je vaux tout seul sans les autres membres de Kassav. C'est un beau challenge. J'ai hésité. Beaucoup m'ont dit, tu en es capable, ne fut-ce que mon attachée de presse Karine Lagrenade qui est présente lors de cette interview.  Pour moi qui aime ma tranquillité, être en solo me demande des efforts que les gens n'imaginent pas, l'organisation du concert, le travail sur la sonorisation, les lumières, les arrangements, gérer les invitations, la promotion médiatique, un exercice que je n'aime pas.»

https://www.youtube.com/watch?v=oPJ32SJYtMM

Une chose est certaine, Jean-Claude Naimro est loin d'avoir dit son dernier mot: « Ma vie s'est passée à être le pianiste des uns et des autres et c'est de là que je tiens ma force. Chaque artiste amène quelque chose et je m'adapte. Pour éviter d'être has been je dois travailler avec des gens beaucoup plus jeunes.  Quand je jouais du makossa  avec Sam Fan Thomas dans les années 1980 c'était un style frais. Si je trouve quelqu'un qui est nouveau et qui a du talent comme Riddla  avec lequel je suis en duo sur le titre Bel pawol pou an fanm en hommage à Gilles Floro, je suis à sa disposition. » L'appel est lancé.

https://www.youtube.com/watch?v=NwOYdO2pKb0

Le site de l'artiste:

https://www.jeanclaudenaimro.com/

Julien Le Gros

Thé ou café

Deux question à Jean-Claude Naimro

Si vous n'étiez pas musicien qu'auriez-vous fait?

Mon rêve aurait été d'être pilote automobile, et dans un second temps cuisinier parce que j'adore cuisinier. Mais c'est un métier qui demande beaucoup de travail.

Que vous reste t-il de ce que vous avez vu de l'Afrique?

Je reviendrai bientôt en Afrique. J'y suis lié, particulièrement au Cameroun ou quelques personnes ont même choisi de porter mon nom. Je suis aussi lié au Gabon, à la Côte d'Ivoire, à l'Angola. C'est comme ça et ça le sera jusqu'à la fin.

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